Les voies de transmission directe font référence à la transmission d’agents pathogènes entre porcs infectés et non infectés par contact direct (porcs, semence ou embryons) ou par contact indirect par différents vecteurs biologiques vivants (ex: humains, rongeurs, oiseaux) et différents vecteurs passifs (objets contaminants).
La biosécurité un MUST pour le secteur porcin (Broes et Boutin, CDPQ 2002). Brochure CDPQ
Cette liste provient du document sur la Norme nationale de biosécurité pour les fermes porcines canadiennes. Norme nationale. Le document de référence est disponible ici.
Voies de transmission directe
Voies de transmission indirecte
L’Organisation mondiale de la Santé animale décrit la biosécurité comme «un ensemble de mesures de gestion et d'agencements physiques destinés à réduire le risque d'introduction, d'établissement et de propagation de maladies, d'infections ou d'infestations animales en direction, en provenance ou au sein d'une population animale (voir «Sécurité biologique» dans le glossaire français ou «Biosecurity» dans le glossaire anglais).
Plus spécifiquement, des mesures de biosécurité doivent être appliquées à toutes les voies potentielles considérées comme un risque de transmission d'agents pathogènes entre différentes populations animales (biosécurité externe) et entre les individus d'une même population animale (biosécurité interne).
Les grands principes qui permettent la mise en oeuvre d'un programme de biosécurité sont:
Pour plus de détails, voir:
Finalement, à l'échelle de la ferme et des travailleurs, les mesures de biosécurité se résument à la disponibilité et l’accessibilité de diverses installations (ex.: entrée danoise) et équipements (ex.: équipements pour le lavage) ainsi que des procédures de travail opérationnelles standardisées.
En 2016, l'équipe du CDPQ a développé un outil pour évaluer la biosécurité à la ferme. Cet outil a été créer assiter les experts qui accompagnent les producteurs dans leur démarche d'évaluation et de bonification des mesures de biosécurité. L'outil a été utilisé entre 2016 et 2022 par les différents partenaires de la stratégie de contrôle du SRRP au Québec. Le CDPQ a retiré l'accès à son outil en 2022 car, un nouvel outil est en développement au Conseil canadien du porc (CCP).
L'analyse de l'ensemble des audits de biosécurité réalisés par divers professionnels de la santé du Québec entre 2017 et 2019 permet la mise en évidence des mesures qui sont les mieux maîtrisées et celles qui exigent encore des améliorations. Pour les détails, voir la page sur les forces et les faiblesses de la biosécurité des fermes du Québec (audits de 2017-2019 avec l'outil du CDPQ)